L’an dernier, nous avons donné un petit coup de pouce au FRINGE: un peu de Twitter, du foursquare et une projection dans le Parc des Amériques. Bon, c’était bien, mais on en voulait davantage: réaliser une belle affiche pour le festival.
Comprendre l’esprit du FRINGE n’est pas simple et il a fallu suivre un cours en accéléré. C’est en discutant avec Amy Blackmore, la directrice rockstar du festival, que l’objectif de cette année s’est finalement révélé: faire un virage par rapport au FRINGE des années passées. Laisser de côté l’éclectisme rebelle, l’expérimental broche à foin et faire place à l’ouverture d’esprit d’une communauté grandissante. Les affiches du passé ont provoqué et maintenant, elles inspireront.
La thématique de cette année « Spectacles de quartier » symbolise la première phase de ce changement, un concept qui tourne autour d’une communauté marquante en un lieu précis. C’est par les résidents du Plateau et du Mile-End que l’essence du festival s’est créée et le FRINGE 2011 les en remercie.
En ce qui concerne la recherche, l’inspiration pour ce projet provient des « vintage travel posters ». Combinant grandes images et texte fort, ces affiches étaient, à une autre époque, un moyen singulier et efficace d’inspirer les voyageurs. Le langage graphique du temps créait un lien émotif avec un lieu culte, intrigant et débordant de richesses culturelles.
Avec l’aide de Mylène, stagiaire bio et illustratrice en herbe, nous avons repeint le Parc FRINGE pour lui donner un facelift graphique. L’arche devient alors l’icône par excellence symbolisant le fameux coin St-Laurent / Rachel. On s’est bien amusés à recréer le look and feel d’une affiche usée par le temps. À l’aide d’un pinceau, plusieurs textures ont été recréées puis ajoutées à l’affiche.
En voici le résultat sur le compte Flickr de TP1.