Le weekend prochain, les créateurs de la ville ouvrent leurs portes au grand public dans le cadre des Portes Ouvertes Design Montréal 2013 (PODMTL). Architectes, architectes de paysage, designers graphiques, designers industriels, designers d’intérieur, designers de mode et designers urbains seront tous au rendez-vous. C’est l’occasion rêvée d’échanger avec eux à propos de leur travail et de leurs réalisations, mais aussi de partager vos idées et vos projets.

Dimanche, l’agence TP1 participera pour la première année à cet événement. Nous présenterons trois projets sur lesquels nous travaillons présentement: la campagne du Festival St-Ambroise FRINGE Montréal 2013, la nouvelle plateforme web et mobile de la STM ainsi que la campagne et le nouveau site d’Algorithme Pharma. C’est une occasion unique de rencontrer nos artisans, venir nous dire un petit bonjour et comprendre comment fonctionne une agence web.

En plus, deux activités seront au rendez-vous: une performance typographique livrée par le collectif Garbage Beauty et une autre activité où les plus jeunes pourront jouer avec notre pixelier géant.

Garbage Beauty

Depuis 2011, le collectif Garbage Beauty parcourt les rues de la ville à la recherche d’ordures où inscrire ses messages calligraphiques et poétiques. Vous avez probablement aperçu leurs oeuvres un peu partout à Montréal.

Lors de l’événement PODMTL, ils s’attaqueront aux murs de TP1! C’est pour eux une toute nouvelle expérience. Bien des murs nous ont séparés, ce dimanche ils nous rassembleront!

D’ici à dimanche, allez jeter un coup d’oeil au très inspirant compte Instagram de Garbage Beauty.

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C’est le cyber-bordel… Mondialement, les revenus de l’industrie du disque accusent une chute d’environ 60% depuis l’an 2000. En revanche, les gens n’ont jamais autant consommé de musique. Depuis, les pratiques de mise en marché des contenus numériques doivent se révolutionner, jour après jour.

Lors de cette conférence, Guillaume Déziel analysera l’histoire atypique de Misteur Valaire. Il survolera aussi les fondements qui ont poussé Misteur Valaire à « donner sa musique ».

Guillaume illustrera les résultats concrets d’une mise en pratique fondée sur des théories provenant de Lawrence Lessig, Seth Godin, Malcolm Gladwell et Jacques Attali. Tout cela risque d’être bien inspirant pour les gens en marketing, en droit, pour les artistes indépendant ou pour quiconque cherchant à « penser out of the box ».

Nous vous invitons à cette rencontre qui aura lieu le 2 mai 2013 à l’agence TP1. Merci de confirmer votre présence sur Eventbrite puisque les places sont limitées.

À propos de Guillaume Déziel

Bien qu’il soit titulaire depuis 1994 d’un Diplôme d’études collégiales (DEC) en Musique classique au Collège de Sherbrooke, Guillaume Déziel est un très mauvais interprète musical. Voilà pourquoi il fait le choix de bifurquer du côté de l’arrière-scène. Il s’exerce d’abord comme technicien de scène, puis comme technicien à la mise en onde à TVA ainsi qu’à la radio de Radio-Canada. Au fil du temps, il s’intéresse davantage au contenu culturel, qu’à son contenant technique.

En 1999, il assure les relations de presse et la promotion d’artistes auprès des médias étudiants chez Audiogram. Il fonde par la suite sa propre entreprise de relations de presse en milieu étudiant. Durant cette période, il est également gérant de l’auteur-compositeur-interprète Tomás Jensen.

Eworldmusic, la première boutique canadienne de vente de MP3 en ligne, l’invite en 2002 à faire son entrée dans le domaine – dès lors inusité – d’Internet et la musique. Il collabore par la suite à différents projets Web, dont la mise sur pied du service d’écoute en continu (streaming) : Postedecoute.ca. Il ajoute ainsi à ses compétences de nouvelles connaissances sur la mise en marché interactive. Dans le cadre de ses fonctions chez Postedecoute.ca, il collabore avec 171 maisons de disques et des distributeurs tels que Select, DEP, Outside Music, (feu) Fusion III et (feu) LOCAL Distribution. Il développe alors une relation privilégiée avec de grands joueurs du Web tels que Bell Sympatico, TELUS et Vidéotron. Puis en 2006, il devient Directeur du développement des affaires, Acquisition et distribution de contenus, marché francophone pour Bell Mobilité (BCE).

Gérant de Misteur Valaire depuis quelques années, il s’associe au groupe en 2011 pour fonder la maison de musique Mr. Label; il y explore de nouvelles manières de commercialiser la musique. Régulièrement, il partage les résultats de ses mises en marché lors de conférences qu’il offre un peu partout à travers le Canada et la France.

Fort de ses expériences diverses, il transmet de temps à autre ses connaissances aux prochaines générations, en tant qu’enseignant dans des écoles comme Musitechnic, Trebas et Recording Arts of Canada.

Nous sommes fiers de commanditer le premier Lunch Beat à Montréal! Il s’agit d’un événement qui se tient déjà dans plus de 50 métropoles à travers le monde. Joindrez-vous le party pour la première édition montréalaise, le 9 mai prochain à l’Excentris?

Lunch what?

Le concept du Lunch Beat est simple: se réunir et danser à l’heure du lunch. Lunch Beat s’est répandu à une vitesse folle en Suède depuis que l’idée en a été lancée par une jeune femme de 28 ans. « J’aime travailler et j’aime sortir danser, explique Molly Ränge, mais j’étais frustrée de voir que mes deux passions n’étaient pas toujours compatibles… Je me suis alors demandée: pourquoi ne pas combiner les deux? »

Work hard, party harder!

Imaginez-vous donc, un jour de semaine, 11h45 à votre bureau. Vous envoyez un dernier courriel matinal, enfilez votre veste, vous vous dirigez vers le lieu déterminé et… dansez comme un fou sur une piste de danse pendant 60 minutes au son des meilleurs DJ en ville!

Bien défoulé, vous repartez avec un une boîte à lunch (végé!), prêt à affronter l’après-midi de travail avec une énergie du tonnerre. Tentant non?

Première édition à Montréal

Intéressé? La billetterie ouvrira le 29 avril et, pour cette première édition, 250 places seront disponibles pour 10$, le prix d’un lunch rapide en ville. C’est Hissy Fit (Turbo/Aufect/Hybridity) qui inaugurera les tables tournantes avec un set house-techno aux inspirations « garage ».

Pour être alerté dès que les billets seront disponibles sur Eventbrite, suivez Lunch Beat Montréal sur Facebook ou @LunchBeatMTL sur Twitter.

Alors, êtes-vous prêt à quitter votre ordi pour danser au beau milieu de la journée?

Jeudi le 11 avril a eu lieu la première édition de la conférence Boomerang d’Infopresse où j’ai pu parler d’un sujet qui me tient à cœur: les changements que nous connaissons dans la discipline de stratégie web.

J’ai réalisé qu’en deux ans, ma façon de travailler a beaucoup changé. Pourquoi? Parce que le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus rapide et complexe. Et comme le dit si bien Joi Ito, directeur du MIT Media Lab « In the world of complexity, strategy is your enemy and agility is your strength. »

La présentation ci-dessous aborde les sujets suivants:

  • Pourquoi le monde de l’Internet est rapide et complexe.
  • Pourquoi il y a un décalage entre la discipline de stratégie et le rôle de stratège web traditionnel.
  • Pourquoi la stratégie telle qu’on la connaît ne nous permet pas de trouver des solutions à des problématiques complexes.
  • Des pistes pour prendre de bonnes décisions stratégiques dans un monde rapide et complexe.>

[slideshare id=20259538&doc=enboomconfissamheddadstrategie-130430084949-phpapp02&w=614&h=459]

Vous l’aurez compris: pour trouver des solutions aux problématiques complexes, la stratégie doit émerger d’équipes multidisciplinaires. Le rôle du stratège dans ces équipes est de catalyser l’émergence de nouvelles pratiques et de garder un bon niveau d’inventivité tout au long du projet.

Cette présentation n’est que le début d’une plus grande réflexion sur le rôle de la stratégie dans des environnements agiles et complexes. Déjà que la stratégie souffre d’un problème d’échelle dans le sens où il faut la garder cohérente du niveau exécutif à opérationnel, la tâche n’en devient que plus compliquée dans un environnement rapide et complexe…

À part le live tweet?

Autre que des tweets, quel type de contenu peut-on partager avec la communauté lors d’un événement? La semaine dernière, lors de la première conférence Boomerang organisée par Infopresse, nous avons expérimenté le note sketching en direct. Une toute autre façon de transmettre ses impressions « live ».

Bon, c’est quoi le note sketching?

C’est prendre des notes sous forme de croquis, ou même de doodles. Cette idée un peu folle est sortie d’un brainstorm où nous avons tripé sur les notes prises au WAQ par Cynthia, designer UX chez nous. Elle s’amuse à utiliser cette technique depuis quelque temps déjà.

Souvent, une idée émane d’un sketch, d’un simple gribouillis. Le concept se définit et se raffine ensuite tout au long de la production.

Nous voulions démontrer que l’inverse est aussi possible: une idée compliquée peut être synthétisée et résumée sous la forme d’un sketch. Au cours de la journée, nos trois super sketcheurs (Guillaume, Cynthia et Geneviève) étaient présents lors des conférences afin d’en résumer le contenu live. Nous avons également invité les participants à en faire autant en utilisant le hashtag #BoomSketch. On associe souvent le dessin aux gens dits « créatifs », aux « artissss ». Pourtant, nous savons tous être créatifs et capables de pondre des idées. On avait d’ailleurs préparé un « note sketching 101 » pour l’occasion et les sketchs étaient projetés à notre kiosque, le Boom Sketch Box ainsi que sur les médias sociaux. On voulait encourager tout le monde à participer!

Tout comme les infographics, le note sketching est une tendance en vogue. L’exercice permet au spectateur de distiller l’information pour en garder l’essentiel. Il s’agit également d’une méthode ludique d’expliquer du contenu, d’autant plus quand on souhaite le transmettre à d’autres. Dans une ère où la consommation d’images est de plus en plus présente, cette technique émergente permet de traiter rapidement l’information.

Faire tout ça en direct, en plus de créer une murale géante de 8’ x 20’, c’était pas mal plus de boulot qu’on pensait. Mais participer aussi activement à la conférence nous a particulièrement allumés. En plus, on a donné quelque chose en retour à la communauté. Les conférenciers Lg2 et Sid Lee ont même repris nos croquis sur leur Facebook.

Tenter de faire du note sketching peut sembler difficile. Pourtant, ce ne l’est pas. Il ne faut pas nécessairement être talentueux en dessin pour en faire. Croyez-moi, plus on s’y met, plus on y prend goût.

Alors, êtes-vous prêts à essayer? 😉

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C’est demain le 11 avril 2013 qu’aura lieu la première conférence Boomerang, une présentation d’Infopresse. Oui, c’est bien l’ancien RDV Web. Mobilité, réseaux sociaux, stratégie numérique, nouveaux modèles d’affaires, commerce électronique, nouvelles technologies: jeudi, ne cherchez pas les passionnés web, ils seront au Palais des congrès!

Plusieurs Tépétiens prendront part à l'événement. Issam Heddad parlera de stratégie et Cynthia Savard, d’ergonomie. On fera aussi du note sketching en direct pendant que l’équipe de design concocte une surprise qui sera dévoilée tout au long de la journée.

Que vous soyez sur place ou à distance, suivez les conférences grâce au hashtag #BoomConf. Et pour vous aider à mettre du TP1 dans votre journée, voici un aperçu de ce qu’on vous propose :

« La stratégie, une discipline en plein changement », par Issam Heddad

Issam Heddad, directeur de la stratégie à l’agence, expliquera en quoi son travail a évolué au cours des dernières années et pourquoi c’est une bonne chose, dans un monde de plus en plus rapide et complexe.

Cette présentation se veut le point de départ d’une réflexion sur les changements importants que connaît le métier de stratège et un aperçu des pistes de solutions pour s’armer face aux nouveaux enjeux du web.

Issam Heddad est passionné par l'interactivité, les jeux et la publicité. Après un B.A.A. à HEC Montréal, il fait ses armes chez Revolver 3 en tant que chargé de projets et stratège interactif. Il se joint ensuite à l'équipe de TP1 où il jongle depuis entre stratégie, design et technologie. En 2011, soucieux de développer des compétences transversales, il s'inscrit au D.E.S.S. en design de jeux créé par l'Université de Montréal et Ubisoft.

Issam a travaillé sur des projets interactifs, des campagnes intégrées et des projets transmédia pour des clients comme l'Agence mondiale antidopage, CBC, Équiterre, Fido, l'Ordre des ingénieurs du Québec, la STM, TV5 et la Ville de Montréal. Suivez Issam sur Twitter: @IssamHeddad.

« Consultation express en ergonomie », avec Cynthia Savard

Une sélection des meilleurs spécialistes québécois du web sera à votre disposition lors de l’événement afin de répondre à toutes vos questions et vous conseiller sur vos stratégies numériques.

Cynthia Savard, designer UX, sera disponible pour une consultation express (et gratuite!) en ergonomie. Vous pourrez, par exemple, aborder les sujets suivants:

  • Comment améliorer le processus d’achat sur votre site web?
  • Votre site a-t-il des problèmes de navigation?
  • Un formulaire diminuera-t-il votre taux de conversion?

Si vous souhaitez avoir votre petite consultation de 15 minutes avec Cynthia, réservez rapidement en écrivant à conference@infopresse.com.

Diplômée en design industriel à l’Université de Montréal, Cynthia Savard Saucier obtient en 2010 le prix RAÉDIUM pour Chouette!, un projet de développement d’une plateforme de communication pour renforcer les relations intergénérationnelles à travers l'utilisation de technologies.

Spécialisée en design d'interfaces multiplateformes, elle travaille à titre de designer UX et possède une expertise indéniable pour la conception, l’ergonomie et la résolution de problèmes. Elle met à profit sa créativité sur plusieurs projets d’envergure en web, en mobilité et en design d'interfaces non standards. Suivez Cynthia sur Twitter: @CynthiaSavard.

Note sketching en direct

Le dessin est à la musique classique ce que le sketch est au jazz. Il y a quelque chose d'intrinsèquement ludique et attrayant dans un sketch improvisé. Qu'on soit un débutant ou un pro, le résultat final surprend à tout coup.

Le 11, Cynthia, Geneviève et Guillaume sketcheront en direct les contenus des conférences. Les sketchs seront présentés au Boom Sketch Box, dans l’espace kiosques.

Nous vous invitons à prendre part à cette expérience: sketchez avec nous et partagez vos créations sur Twitter ou Instagram en utilisant le hashtag #BoomSketch. On vous a même préparé un petit « note sketching 101 » pour vous inspirer!

Qui part à South by Southwest (SXSW) cette année?

Bande de chanceux! Ayant eu la chance d’assister au volet musique l’an dernier, voici mes petits trucs et astuces pour que votre séjour texan soit encore plus sympathique!

« Keep Austin weird! », telle est la devise de la ville. Ça donne tout de suite le ton!
Nous sommes bel et bien au Texas, mais en vérité Austin est une ville à part, ouverte d’esprit, hyperactive et… un peu folle.

Premières choses à faire

Courez au Austin Convention Center pour récupérer vos badges et votre bracelet pour la navette qui vous ramènera sain et sauf à votre hôtel. Armez-vous de patience, il est possible que vous fassiez la file un bon bout de temps. 😉 C’est un bon moment pour: lire les journaux, les sites web, les applications officielles, traquer le meilleur réseau Wi-Fi disponible et sélectionner les conférences et événements auxquels vous souhaitez assister.

Levez le nez de votre iPhone ou Android

La ville est magnifique et… il fait beau et chaud! Allez admirer le Texas State Capitol si vous en avez l’occasion. Gardez l’oeil ouvert pour les flash mob! On aime ça à Austin, les flash mob! Preuve en est, regardez Angry Birds 2012.

Il va falloir également vous nourrir!

Les places recommandées de SXSW le sont parce qu’elles sont cultes. Allez manger des fruits de mer servis à même la table au Boiling Pot (bavette comprise!) sur la 6th street.

Traquez les fameux food trucks dans toute la ville et ne ratez pas l’occasion de commander un pulled pork. Mon food truck coup de coeur: The Peached Tortilla.

Ne repartez SURTOUT PAS avant d’avoir dévoré les smoked ribs de chez Stubb’s BBQ et, tant que vous y êtes, offrez-vous une bouteille de leur légendaire sauce Barbecue à ramener à la maison.

Fort utile: pour savoir où se procurer de la nourriture et des boissons gratuitement, suivez les comptes Twitter suivants:

  • @southbyfreenoms: Taking a bite out of Austin one party at a time! Your unofficial guide to all the free food + drinks at #SXSW.
  • @tacojournalism: In Search of Tacos y mas. Tacos. Never. Die.

Geek hard, play hard!

Ne sous-estimez pas la capacité des geeks à faire le party!

Primo, surveillez toutes les informations sur les événements hots grâce aux comptes Twitter suivants:

  • @sxswpartylist: The Party List for #SXSW2013.
  • @sxswpartypatrol: Searching for the best free parties at SXSW. No badges needed!
  • @sxswparty: Tracking all of the parties at SxSW in Austin.
  • @360sxsw: Austin360’s SXSW Interactive headquarters.
  • @coolinaustin: Guide to free and cheap drinks, parties and events in Austin.
  • @chronsxsw: The Austin Chronicle, all over @SXSW Interactive, Film, and Music.
  • @do512: Do512 is What to Do in Austin, Austin’s #1 Event Guide. Hundreds of events weekly. Ticket giveaways.

La page Eventbrite SXSW contient une liste, toujours croissante, des activités et soirées de la semaine interactive.

Deuxio, choisissez-vous un pick-up line en suivant le hashtag: #sxswpickuplines. Mon pick-up line favori de la semaine:« Hey, I just met you, and this is crazy, but here’s my @Klout score, so call me maybe? » de @mikedmerrill.

Et finalement, prenez garde aux shooters locaux! Rappelez-vous: « Everything is bigger in Texas! »

Ça y est! Vous êtes prêts pour le départ. En cas de doute, une petite lecture utile: le « first-timer guide » de SXSW.</p

N’oubliez pas vos cartes d’affaires et bon séjour!

Les comptes Twitter officiels à suivre en tout temps: @sxsw et @sxsweco.

Les hashtags à suivre de près: #sxsw, #sxsw2013 et #mashsxsw (Mashable).

SXSW Interactive, Austin TX, du 8 au 12 mars 2013.

En créant un site Drupal, il est souvent utile de structurer vos vues (views) selon une hiérarchie d’onglets et de sous-onglets.

Par exemple, puisque le concept de contenu englobe plusieurs éléments que le webmestre moyen considère comme distincts (pages, articles, mais aussi tout contenu spécifique à un site comme des communiqués presse ou autres), la création de pages administratives supplémentaires peut aider à mieux catégoriser ce contenu.

Ainsi, plutôt que de former les webmestres à utiliser la page de gestion de contenu par défaut de Drupal (example.com/admin/content) pour tout gérer, il peut être de mise, pour certains sites, de fournir d’autres pages administratives plus proches de la conception que le client a de l’information sur son site.

Par exemple, considérons l’exemple où le webmestre veut avoir accès aux articles du site et, de surcroît, veut les séparer en deux listes: les articles publiés et les articles à approuver (non-publiés). Dans ce cas, nous remarquons souvent que le webmestre sera plus à l’aise avec une interface administrative où le contenu est séparé selon sa conception du site et ses besoins d’affaires plutôt qu’une structure imposée par Drupal.

À cette fin nous pouvons utiliser le module Views pour ajouter des pages administratives de gestion de contenu. Chaque page administrative sera une vue visible selon un onglet, sous-onglet ou onglet par défaut.

(Cet article présume que vous savez comment installer le module Views et créer de nouvelles vues et affichages.)

Par défaut, Drupal nous fournit la page de gestion de contenu se trouvant à example.com/admin/content. Sur cette page, nous voulons ajouter un onglet « Articles » qui contiendra deux sous-onglets, « Articles publiés » (par défaut) et « Articles à approuver ». Notons qu’il peut être préférable d’utiliser le vocabulaire d’affaires du client plutôt que celui de Drupal: dans ce cas, « Articles à approuver » peut être préférable à « Articles non-publiés ».

D’abord, examinons le chemin de la page de gestion de contenu: admin/content. Nous devons utiliser ce chemin comme point de départ pour les vues que nous allons construire. Notre structure ressemblera à:

  • « Contenu » admin/content (page existante)
    • « Articles » admin/content/articles (onglet comportant deux sous-onglets)
      • « Articles publiés » admin/content/articles/published (sous-onglet par défaut pour « Articles »)
      • « Articles à approuver » admin/content/articles/moderation (sous-onglet supplémentaire pour « Articles »)

Puisque « Articles publiés » est le sous-onglet par défaut de « Articles », pour le webmestre le contenu de ce sous-onglet (admin/content/articles/published) sera identique au contenu de son onglet parent (admin/content/articles). Drupal fonctionne ainsi: dans les deux cas, le contenu de votre vue « Articles publiés » sera affichée; et le contenu de « Articles » sera ignoré.

Il est important de noter que la structure des chemins est importante puisqu’elle indique à Drupal où, dans l’arborescence, une page doit apparaître.

Ainsi, même si trois chemins seront définis selon l’arborescence ci-desssus, seulement deux vues seront accessibles aux webmestre, une pour les articles publiés et une pour les articles à modérer.

La première étape consiste à définir une vue parent. Le contenu de cette vue ne s’affichera jamais. Cependant elle doit exister pour que l’arborescence soit bien construite: par convention nous y mettrons les mêmes critères que pour son onglet par défaut. Créez une nouvelle vue avec les caractéristiques suivantes (cette vidéo de deux minutes montre toutes les étapes ci-dessous):

  • Titre: Articles
  • Filtres: Contenu de type article et publié
  • Chemin: admin/content/articles
  • Accès: mettre un accès administratif (selon une permission ou un rôle par exemple) pour éviter que le public ait accès à ces articles.
  • Menu: Onglet de menu
    • Titre de l’onglet: Articles

À présent créons l’affichage qui sera l’onglet par défaut de « Articles », soit les articles publiés:

  • Titre: Articles publiés
  • Filtres: Contenu de type article et publié
  • Chemin: admin/content/articles/published
  • Accès: mettre un accès administratif (selon une permission ou un rôle par exemple) pour éviter que le public ait accès à ces articles.
  • Menu: Onglet de menu par défaut
    • Titre de l’onglet: Articles publiées
    • Élément de menu parent: Existe déjà

L’élément de menu parent existe déjà puisque nous venons de la créer. Pour épargner du temps, Views nous permet de créer l’élément parent en même temps que l’onglet par défaut. Cependant, procéder ainsi ferait en sorte que notre structure n’apparaîtrait pas dans le menu administratif Admin Menu, largement utilisé. Il faut donc créer deux vues (ou affichages) distincts.

À présent créons la vue (ou l’affichage) « Articles à approuver ». Cette fois, les caractéristiques seront:

  • Titre: Articles à approuver
  • Filtres: Contenu de type article et non-publié
  • Chemin: admin/content/articles/moderation
  • Accès: mettre un accès administratif
  • Menu: Onglet de menu
    • Titre de l’onglet: « Articles à approuver ».

Une fois cette vue créée et enregistrée, le webmestre pourra se rendre à la page « Contenu » (example.com/admin/content) et cliquer sur l’onglet « Articles », qui présentera deux sous-onglets, avec l’onglet « Articles publiées » par défaut.

Le système de menu de Drupal pourrait gagner en facilité d’utilisation, mais vous offre un puissant outil pour générer une arborescence solide.

La semaine dernière, je me vantais en ligne que ça sentait bon la tourtière chez moi. Elle était tout à fait délicieuse. Rapidement, Loic Nunez me répond « Une vraie, genre Lac-Saint-Jean? » Quelques « likes » et une demande de recette plus tard, j’ai invité la curatrice de la recette familiale, ma tante et réputée chef, Louise Duhamel, à nous entretenir de tourtière du Lac et d’ailleurs, ici même. Alors, léchez-vous les babines, cuisinez et entamez avec entrain le temps des Fêtes. Quant à moi, je promets de mettre la main à la pâte dès l’an prochain!

Affamé? Passez directement à la recette.

« C’est la toure-toure-tour’ la tourtière. Qu’on sa-voure-voure-vour’ tout entière. » Quelle soit chantée par Lionel Daunais, La Bottine souriante ou votre belle-soeur (pas dans ma famille), la tourtière est désirée, souhaitée, attendue et peut-être même déjà consommée au moment où vous lisez ces lignes. Nicolas?

Qu’elle vienne du Lac-Saint-Jean, de Charlevoix, de la Gaspésie, du Bas-Saint-Laurent ou de la région de Montréal… on veut pas savoir!

Qu’elle soit faite de gibier, de tourte, de veau, de boeuf ou de cochon effiloché, ou encore revampée à la mode du jour comme à la cabane à sucre de Martin Picard, la tourtière est, de toute façon, un sujet de discorde entre les différentes régions. Un conseil: n’abordez pas le sujet le soir de Noël, surtout si vous êtes un invité de passage!

On n’a pas inventé la tourtière. Tenez-vous-le pour dit, c’est une vérité du marquis de La Palice. Et puis, quand les Anglos se permettent même (Tourtiere recipe and instructions, Canadian Living) d’y ajouter « beef stock, garlic, mushrooms, celery, bread crumbs, parsley… », y’a vraiment pas de quoi faire une polémique. C’est peine perdue.

Moi, Louisette, la tartine préférée de Nicolas, je vous dis que le succès d’une bonne tourtière tient à deux choses: elle doit être faite avec amour et avec des ingrédients de bonne qualité. Pour que la tourtière sente bon dans la maison et que la tourtière goûte bon, il faut la cuisiner dans la joie. Créez l’ambiance avec quelques musiques de Noël, préparez-la en bonne compagnie (moi c’est avec mes soeurs, mères et matantes de nos progénitures respectives) et pensez à ceux qui vont la déguster.

Vous voulez des trucs? Il faut à peine travailler la pâte qui doit être faite de lard ou de saindoux. Demandez à votre boucher sa meilleure viande. Moi je remercie mon boucher de Val-David qui vend de la viande locale, sans hormones et bien fraîche. La viande doit être grasse sans trop (épargnez-nous vos commentaires sur le gras, vous en ferez vos résolutions de janvier 2013!) Ajoutez des pommes de terre râpées ou taillées en tout petits dés, elles absorberont le gras et rendront votre tourtière plus moelleuse, tout en allégeant sa texture. Une fois cuite (pas trop longtemps, juste assez), il faut égrainer la viande pour éviter les gros « mottons ».

Donnez-vous la peine de parfumer votre viande à tourtière avec des bâtons de cannelle, surtout n’utilisez pas la cannelle en poudre qui traîne au fond de votre armoire depuis quelques années! Vous pourriez aussi choisir d’y ajouter de la sarriette que vous avez cultivée amoureusement dans votre jardin, ou sur votre balcon ou toiture, c’est si « in », ou encore la cueillir fraîche, le jour même, sous la nouvelle neige, comme je l’ai fait. C’est encore plus délirant… aurait chanté Vian.

Ah! Vous n’avez pas de recette? Alors voici celle que, d’année en année, je cuisine en espérant toujours, avec mes soeurs, qu’une sacrée relève familiale (notre progéniture) nous fasse le plaisir de mettre la main à la pâte. Et je m’en fous si cette relève décide de changer la recette, juste pour son bon plaisir. Et à notre descendance, je lui dis même plus, cela nous ferait un très très très grand plaisir. Je lui dis d’avance, merci!

Bon appétit et joyeuses Fêtes!

— Louise Duhamel

Recette de tourtière des Sainte-Marie

Recette pour 3 tourtières de 9 pouces (23 cm). Vous en donnez une à des amis, vous congelez la deuxième et vous mangez la troisième dans la semaine qui suit votre séance de cuisine.

La farce

Ingrédients:

  • 1 lb (500 g) de porc haché
  • 1 lb (500 g) de veau haché
  • 5 onces (150 g) d’oignon, pelé et haché
  • 12 g de sel
  • Des bâtons de cannelle, au goût
  • 2 unités de clous de girofle, écrasés finement en poudre
  • De la sarriette de qualité, au goût
  • 1/2 tasse (120 ml) d’eau
  • 5 onces (150 g) de pomme de terre rapée ou en petits dés

Méthode:

  • Mélangez tous les ingrédients, sauf la pomme de terre. Amenez au point d’ébullition et laissez mijoter à feu doux pendant 20 minutes en brassant de temps en temps.
  • Ajoutez la pomme de terre et laissez cuire jusqu’à ce que la viande soit complètement cuite.
  • Refroidir.
  • Émiettez la viande pour qu’elle soit légère et sans « mottons ».

La pâte

Ingrédients:

  • 5 tasses (1,375 l) de farine tout usage
  • 2 cuillères à thé (10 ml) de sel
  • 1 lb (500 g) de lard ou saindoux (Tenderflake)
  • 1 cuillère à table (15 ml) de vinaigre
  • 1 œuf légèrement battu
  • eau froide

Méthode:

  • Ajouter le lard à la farine mélangée avec le sel, de façon à sabler le mélange.
  • Mélanger le vinaigre et l’œuf dans une tasse graduée. Ajouter l’eau pour obtenir 1 tasse (250 ml) de liquide.
  • Ajouter le liquide pour que la pâte se tienne. Couvrir la pâte et laisser reposer au réfrigérateur 30 minutes.

Montage

  • Roulez la pâte pour obtenir une abaisse de 150 g. Remplissez la tourtière de 500 g de farce.
  • Roulez une autre abaisse de 100 g et n’oubliez pas de découper au centre un petit trou de 2 cm de diamètre. Collez les bords avec du lait ou de l’eau. Pincer les bords selon votre imagination débordante.
  • Au pinceau, humectez de lait le dessus de votre tourtière. Cela donnera une belle croûte dorée.
  • Mettez les tourtières à cuire au four à 375F, environ 30 à 35 minutes. Le fond de tourtière doit être doré.
  • Refroidissez sur une grille.

À propos de Louise Duhamel

Cuisiner avec les meilleurs produits des fournisseurs locaux: telle a toujours été la devise de Louise Duhamel, sur laquelle s’est bâtie sa réputation durant ses 35 ans de carrière. C’est avec l’ouverture d’un petit bistro dans les Laurentides qu’elle fait ses marques avant de fonder son propre restaurant, Le Loup Garou, où elle travaillera durant 15 ans. Louise met ensuite sur pied l’école de cuisine Parfums & Saveurs à Sainte-Adèle, puis entre comme chef au complexe de ski La Réserve.

Alors qu’elle occupe la fonction de chef exécutive au Langdon Hall situé à Cambridge en Ontario, Gourmet Magazine consacre un article au prestigieux restaurant classé Relais et Château. Louise travaille également avec Charles Barrier, chef et propriétaire du renommé restaurant Le Nègre à Tours, ainsi qu’à l’Hôtel de Crillon à Paris.

Louise est aujourd’hui chef instructrice à l’École hôtelière des Laurentides où elle transmet sa passion de la cuisine à une nouvelle cohorte d’amoureux de la bonne chère. Elle anime des capsules culinaires sur le site Les Touilleurs, tient une chronique dans le journal Ski-se-dit et profite joyeusement des marchés d’été et d’hiver de Val-David.

Crédit photo : Woman Cooking in a Kitchen, U.S. National Archives

“Les experts en médias sociaux n’existent pas!” – Chris Thorne, EA Games

Les médias sociaux sont en pleine ébullition: impossible alors de se positionner comme expert ou guru du domaine! Malgré des titres professionnels plus grands que nature, personne ne possède de boule de cristal. La première journée du Social Media World Forum (#SMWF) en a fait la preuve. Les plateformes évoluent, les buzzwords changent, mais les principes fondamentaux restent. En voici trois mis de l’avant:

1) Les relations sont la base d’une présence sur les médias sociaux

On parle souvent de publicité sociale, d’acquisition et de la fierté d’avoir une page Facebook avec des millions de fans. Mais l’essentiel demeure d’entrer en relation avec nos clients et de maintenir cette relation à travers le temps, de miser davantage sur l’engagement que sur le nombre absolu de fans.

2) Le calcul du ROI social est un cul-de-sac

Quasi-quête du Graal, le retour sur investissement est presque impossible à calculer dans les médias sociaux. Comme l’a dit le spécialiste du marketing de contenu Ted Rubin, “c’est sur le retour sur la confiance et le retour sur la loyauté qu’il faut se pencher”. Mesurer le ROI de façon traditionnelle ne fait plus aucun sens. On doit traiter les médias sociaux comme faisant partie intégrante de l’écosystème de marque et non mesurer leur ROI comme un canal distinct. En les évaluant comme on évalue la pub traditionnelle, on passe à côté du “social” dans “média social”!

3) L’utilisateur est au centre des avancées en publicité sociale

Pour James Burnette, directeur des ventes de LinkedIn, et Rob Wilk, vice-président, ventes, foursquare, on doit toujours placer l’expérience et les besoins des utilisateurs comme point de départ dans notre travail. D’ailleurs, les meilleurs médias sociaux se servent allègrement de l’information fournie par les consommateurs (consciemment ou non) pour permettre aux annonceurs de mieux cibler leur public. Les différentes plateformes fournissent ainsi du contenu de plus en plus pertinent, adapté à nos habitudes et à un contexte donné. L’impact est double: stimuler l’engagement de la communauté et augmenter la portée naturelle de nos publications.

La leçon à retenir de ces deux jours d’échanges: les marques doivent fournir un effort de tous les instants afin de publier des contenus pertinents et adaptés aux différentes plateformes sociales. Pour cela, il faut prioriser les utilisateurs, mettre en second plan les agendas purement promotionnels et mesurer le succès de manière récursive. En mesurant le taux de succès régulièrement, la création de contenu pourra être affinée pour améliorer la performance de chaque canal!

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